Ma vie en ce moment est formidable.
Ça peut sembler paradoxal vu cette vague de chaleur épouvantable, la situation mondiale, la politique nationale, etc., et pourtant.
Ma vie est riche de sensations, d’émotions, de travail, de relations, d’élans, d’engagement, de communication, de compréhension. Je me sens remplie de tout ça, c’est doux et vibrant à l’intérieur.
C’est un mélange foisonnant où se côtoient l’énergie d’engagements collectifs (pour Gaza, pour mon village, pour l’accueil solidaire), la beauté de la lumière à travers les feuilles d’arbre dans le verger au bout du chemin, l’émotion des douleurs partagées, la joie d’un enfant de cinq ans qui vit intensément, les pépiements d’une foule de poussins qui gambadent du jardin, l’inquiétude pour une amie, la douceur de la peau d’un bébé, la concentration de l’élaboration d’une bande dessinée, la sérénité de faire une toute petite chose qui me fait me sentir à ma place, l’odeur du gâteau au chocolat qui sort du four, la colère devant l’indécence des politiques qui se foutent bien de notre gueule, la joie d’un câlin sorore, la fatigue, l’excitation, la plénitude. Les choses belles et les choses dures, intimement mêlées.
Ces derniers temps, j’ai été plus que d’ordinaire en posture de soutien auprès de personnes de mon entourage, et ça m’a amené à beaucoup réfléchir à l’entraide : comment créer les conditions pour, qu’est-ce que ça apporte, qu’est-ce que ça coûte, etc. C’est de cela dont j’ai envie de vous parler aujourd’hui.
Vous croiserez dans cette lettre des photos prises chez moi par ma chère amie et merveilleuse photographe Anabelle Michon, n’hésitez pas à la suivre sur Instagram pour une dose régulière de poésie visuelle.
Tisser une toile
Louise Morel a publié une newsletter (que je vous recommande chaudement) il y a quelque temps dans laquelle elle dit :
« Un des problèmes qu’on rencontre à gauche en ce moment, c’est qu’on peine à imaginer des futurs désirables. On est trop occupé·es à réagir aux dingueries toujours plus extrêmes de la droite (et aussi à se disputer en interne, il faut bien le dire). Un de ces trop rares modèles alternatifs à la roue de hamster capitaliste, c’est : une communauté de petite taille se soutient et vit de façon très ancrée dans un territoire bien délimité. »
Elle poursuit en disant que pour elle, ce modèle « communauté dans une ferme qui chante des chants révolutionnaires autour du feu » relève du cauchemar. Si c’est aussi votre cas, n’hésitez pas à foncer lire sa lettre, qui donne de super conseils sur comment faire communauté sans porter des sarouels.
Bon, pour ma part, il se trouve que je vis déjà dans une communauté de petite taille (un village de 600 habitant·es), bien ancrée sur un territoire délimité, à la campagne, dans une ferme (et le plan de chanter des chants révolutionnaires autour d’un feu, je ne suis pas contre).
Ceci dit, un village c’est pas non plus un habitat partagé, et on réfléchit souvent avec ma copine Steph à comment être plus lié·es, plus solidaires, plus résilient·es ensemble, tout en habitant chacun·e chez soi.
Pour moi, cette « communauté », elle se crée avec de la convivialité, de l’intimité dans les échanges et de l’entraide.
Mais on a beau dire qu’on veut s’entraider, ça ne vient pas forcément tout seul. On a appris à ne dépendre de personne, on ne veut pas se sentir redevable, beaucoup d’entre nous ont des emplois du temps surchargés, notre société a mis en avant l’individu au détriment du collectif, bref, pour tout ça et pour d’autres raisons encore, il est difficile d’aider — et encore plus d’accepter d’être aidé·e.
Une amie me parlait récemment de la pression sociale qu’il y a autour du fait de « gérer » à l’arrivée d’un enfant et me disait qu’elle aurait « culpabilisé » de demander de l’aide. C’est fou quand même ce qu’on nous a mis dans la tête malgré nous. Moi-même j’ai très peu demandé de soutien (voire pas du tout) après les naissances de mes enfants, alors que ça aurait été tellement plus doux et joyeux si j’en avais eu !
Alors, comment générer de l’entraide ?
Une fois qu’on a réussi à créer un groupe — ce qui peut se faire avec à peu près n’importe quel prétexte, du tricot, de l’escalade, des balades dominicales ou de la motocross — comment on fait pour qu’il y ait de l’entraide dans ce groupe ?
Dans la lettre de Louise Morel évoquée plus haut, elle parle du fait que permettre l’entraide commence par demander de l’aide pour soi-même et je trouve ça brillant. Il faut amorcer le mouvement.
Ici, je vais parler de l’autre versant : comment proposer de l’aide et comment être dans une attitude saine et viable sur le long terme quand on est en posture de soutien ? J’ai expérimenté quelques trucs et j’ai aussi demandé à Blandine Leyre, qui est la formatrice du groupe de Communication NonViolente dont je fais partie depuis quelques années1, de m’apporter son éclairage et son expérience sur ce sujet.
1. Créer les conditions de l’entraide
a. Connaître ses motivations
La première chose (sur laquelle je me suis personnellement souvent plantée), dont m’a parlé Blandine, c’est de bien identifier ses motivations.
C’est-à-dire, face à une demande ou à une situation dans laquelle on identifie qu’une personne a besoin de soutien, se demander : est-ce que j’ai envie de contribuer, ou est-ce que j’ai envie de sauver cette personne ? Est-ce que je me vois comme un élément de sa toile de soutien, ou comme sa seule solution ?
C’est important de sentir qu’on n’est pas la seule stratégie possible pour soutenir, de faire confiance à la personne qu’on veut soutenir et/ou à son entourage.
Il m’est arrivé récemment de me retrouver en larmes parce que j’étais trop inquiète pour des personnes que je soutenais et que j’avais l’impression que si je faisais une pause c’était la fin du monde. Prendre le temps de verbaliser ces craintes à une amie m’a permis de réaliser ce qui se jouait pour moi (coucou la meuf qui veut sauver le monde) et de faire le choix de faire confiance, de passer le relais (un petit sms à l’entourage pour permettre que d’autres veillent pendant mon absence).
Donc, avant de proposer du soutien, se demander : est-ce que j’ai l’élan et l’envie d’aider ? Est-ce que j’ai l’espace pour ? Est-ce que j’ai assez d’énergie et de disponibilité ?
Ça ne veut pas dire qu’on ne peut pas forcer un peu pour faire de la place dans son emploi du temps pour ça. Mais souvent, si on est soi-même déjà pas au top de sa forme, il est préférable de reporter (est-ce que ça serait ok pour toi qu’on prenne un moment pour en parler plutôt demain ?) ou de réorienter la personne vers quelqu’un·e qui sera plus à même de la soutenir sur le moment !
b. Poser le cadre : proposer de l’aide… en donnant les moyens de l’accepter
Une fois que mes intentions sont claires pour moi, c’est le moment de les communiquer à l’autre !
Sans en faire tout un plat, ça peut aider de formuler ce qui me donne envie de contribuer. En l’occurrence, ces derniers mois, ça a ressemblé chez moi à « J’ai l’élan et la dispo pour te soutenir après la naissance de ton bébé, et ça fait sens pour moi parce que je rêve d’une société où les jeunes parents seraient mieux entourés. Du coup, voici ce que je te propose : [liste de trucs que j’ai envie de faire pour aider] » — à l’oral ou dans un mail.
Je trouve qu’une proposition d’aide trop floue (appelle-moi si t’as besoin !) n’aide pas à passer le cap de la demande d’aide. J’ai donc pris l’habitude de faire des propositions aussi précises que possible. Une de mes amies m’a d’ailleurs répondu « le fait de recevoir des propositions aussi concrètes change la donne je trouve, car l'enjeu, c'est d’oser... oser demander du soutien, et ne pas attendre d'être à bout ! Cela montre aussi que tu as pris le temps de vraiment y réfléchir en fonction de ton emploi du temps, de tes disponibilités, que c'est pensé et volontaire… et donc plus confortable pour oser de notre côté ».
c. La réciprocité, fausse bonne idée ?
Le problème avec le fait d’être aidé·e, c’est que ça crée souvent un sentiment d’obligation. C’est à dire que si le fait que tu me donnes un coup de main pendant une heure m’engage à faire de même en retour, je vais y réfléchir à deux fois avant d’accepter. Et réciproquement.
C’est pour cela qu’à mon avis une des pistes pour créer un réseau de soutien efficace, c’est de sortir de la réciprocité.
Je pense qu’il faut qu’on apprenne tous et toutes à donner ET à recevoir en abondance. Donner sans attendre de retour ET accepter du soutien sans se sentir redevable. De cette façon, on peut enclencher un cycle vertueux d’abondance de soutien.
Je peux offrir du soutien à une personne et en recevoir de la part d’une autre, ou bien être beaucoup dans le don à un moment de ma vie et beaucoup dans la réception à un autre, où j’en aurai davantage besoin. Blandine m’a parlé à ce sujet de « confiance dans le mouvement de la vie ». Je comprends que ça puisse sembler utopiste et naïf, mais moi ça me parle. Je pense qu’à un certain nombre de conditions (à commencer par s’écouter et ne pas être dans une attitude sacrificielle), ça peut être les conditions d’une communauté de soutien réussie (mais vous pouvez me contredire, n’hésitez pas à laisser des commentaires).
Évidemment, quand je parle de sortir de la réciprocité, je ne veux pas dire qu’il ne faut pas d’équilibre dans les relations. Si une personne est tout le temps dans le don et une autre tout le temps dans la réception, il y a un truc qui cloche (surtout si c’est un couple hétérosexuel et que la personne qui donne est une femme, je dis ça je dis rien). J’ai une amie qui a fait pendant plusieurs semaines une grève de la charge domestique et émotionnelle (c’est-à-dire qu’elle n’a plus fait la vaisselle ni le ménage mais plus non plus d’écoute, d’encouragements, etc.) pour que les gens (aka, les hommes) de son entourage réalisent la charge que c’est et se prennent en main. Je trouve ça vraiment intéressant, notamment pour les réactions que ça suscite dans l’entourage (n’hésitez pas à vous en inspirer — ceci n’est PAS contradictoire avec le reste de cette lettre !).
2. Ce que ça apporte
Maintenant qu’on a fait le point sur les conditions de l’entraide, petit focus sur les bénéfices de l’opération.
a. La joie de la contribution
Contribuer, ça me donne une joie toute particulière et le sentiment d’être à ma place. Ça donne du sens à mes journées, ça me fait me sentir utile, ça me donne le sentiment d’avoir de la valeur.
Ça m’a aussi permis, ces derniers mois, de créer de l’intimité : l’espace de vulnérabilité qu’on fait exister en acceptant de l’aide est très précieux.
b. Faire partie d’une toile
Contribuer c’est génial, mais recevoir du soutien, c’est addictif aussi ! Depuis quelques mois, j’apprends à demander de l’aide (principalement des moments d’écoute pour extérioriser ce qui m’agite). Recevoir du soutien, de l’écoute, sentir qu’on prendre soin de moi me remplit de douceur.
Je crois qu’accepter une forme d’(inter)dépendance ça enrichit beaucoup la vie.
Et quand ça devient une norme, c’est tellement simple et joyeux ! Le cadre et les habitudes de soutien qu’on a mis en place avec ma copine Clem permettent qu’elle me demande facilement de garder sa fille et ça me remplit de bonheur. J’adore avoir ce bébé à la maison et sentir qu’elle y est à l’aise, qu’on a pris nos marques, qu’elle se sent bien avec moi.
c. Accueillir les refus
Et si c’est non ?
Une des choses qui a été difficile pour moi, c’est d’accueillir les refus. Certaines personnes, pour tout un tas de raisons, celles qu’on a déjà évoquées mais tout un tas d’autres plus circonstanciées aussi, refusent le soutien qu’on leur propose. Et elles sont légitimes à le faire !
Or, comme tout refus, ça peut être difficile à accepter. Il m’a fallu faire comprendre à mon petit coeur que « non je ne veux pas d’aide » ne veut pas dire « non je ne t’aime pas », et que ça ne veut pas dire non plus que la personne va être en difficulté : encore une fois, vérifier qu’on ne se prend pas pour la seule solution.
Accepter les refus, c’est aussi sortir de la toute-puissance. Cette personne n’est pas moi, je ne sais pas forcément de quoi elle a besoin, elle n’a pas forcément besoin de moi, je ne peux pas la sauver et je dois faire confiance à ses propres ressources.
3. Ce que ça coûte = comment ne pas se cramer
Enfin, quand on a posé les bases d’une bonne relation de soutien et que la personne a accepté notre contribution, comment ne pas se brûler les ailes ? Être en soutien peut demander beaucoup d’énergie physique et/ou émotionnelle…
a. Ne pas s’oublier
Vous me voyez venir… il faut prendre soin de soi ! On le dit beaucoup et ça sonne parfois comme une injonction à l’individualisme, mais prendre soin de soi n’est pas qu’un mantra à destination des femmes blanches qui ont les moyens d’aller au spa.
Prendre soin de soi d’abord et de façon régulière, c’est nécessaire pour pouvoir être une personne ressource. Ça peut être simplement, comme me l’a dit Blandine « Vérifier : est-ce que dans la journée, dans ma semaine, il y a un moment ou je me priorise ? Est-ce que que dans ma to-do-list il y a des choses qui me rechargent ? Ou bien est-ce que je suis perpétuellement en train d’être au service de mes enfants, mon conjoint, mon boulot, etc. ? »
Prendre soin de soi, c’est une compétence à développer.
b. Écouter ses signaux
Un des trucs les plus précieux que m’a appris la CNV, c’est écouter ce qui se passe en moi. Dans ce cas, ça ressemblera à, après un moment où j’ai été en soutien, checker comment je me sens : énergisée ou vidée ? Paisible ou stressée ? Émue ? Agitée ?
Si je ne me sens pas bien, revérifier mes motivation (sacrificielles/sauveuses/solution unique ?) et aller chercher du soutien. Chercher du soutien, ça passe par faire des demandes (de : « chéri peux-tu t’occuper des enfants pendant que je fais une sieste ? » à « Géraldine serais-tu dispo pour que je te parle de comment je me sens ? »).
c. Oser dire non
Ces derniers temps j’ai eu pas mal de déplacements professionnels qui m’ont fatiguée, et j’ai senti que de temps en temps j’avais l’élan de contribuer, mais pas l’énergie. Je n’ai donc pas fait de proposition, et c’était déjà un grand pas pour moi.
C’est encore plus difficile de dire non quand on est sollicité·e par quelqu’un qui a besoin de soutien. C’est pourtant hyper important d’oser refuser. Ainsi, lorsque cette personne vous sollicitera à nouveau, si vous acceptez, elle saura que c’est un vrai oui, et que vous ne vous sentez pas forcé·e.
Évidemment, c’est pas « non, démerde-toi !». Mais je suis convaincue qu’on peut dire, même à quelqu’un·e qui va mal : « j’ai vraiment envie de contribuer/t’aider/t’écouter, mais je n’ai pas la dispo là tout de suite. Est-ce qu’on peut se voir plutôt [autre moment] ou bien est-ce que tu pourrais demander à [conseiller une autre personne ressource] ? »
d. Faire circuler
Quand on a écouté des propos très chargés émotionnellement, ou qu’on est en soutien de personnes en détresse, on peut ressentir une forme de trop plein émotionnel. Dans ce cas, on peut trouver des stratégies pour évacuer ce trop-plein : ça peut être d’aller courir ou nager, mais pour moi clairement le plus efficace, c’est d’être écoutée à mon tour, afin de pouvoir déposer ce que j’ai reçu de lourd ou douloureux (si personne n’est dispo ou que je n’ose pas demander — oui oui, je sais —, écrire peut m’aider aussi).
Dans le cas d’un trop plein, qu’il soit émotionnel ou autre (fatigue…), une autre option à garder en tête est celle de passer le relais. Quand on ne peut pas ou plus aider (soit parce qu’on n’a plus la ressource pour, soit par les conditions font que, soit parce que la personne veut pas), c’est important de pouvoir se dire : ok, j’ai fait ma part, pour le moment je ne peux pas faire plus, quelqu’un·e d’autre va se mettre en soutien.
On est dans un monde qui rend fou, beaucoup de gens vont mal (à raison) et c’est important de ne pas se cramer. On doit tenir dans la durée.
Voilà, tout ça, ça fait beaucoup d’infos, du coup vu que c’est mon métier, j’ai résumé à peu près tout dans une petite mind-map :
4. Pratiquer
Voilà, maintenant vous êtes des pros, il n’y a plus qu’à !
Faites des propositions de soutien, faites des demandes de soutien2: tissez la toile ! 🥳
Avec l’asso Loue Solidaire, dont je fais partie3, on organise cet été des séjours pour les jeunes mineur·es isolé·es. Ces ados étrangers qui sont en France sans aucun soutien familial et sont en attente d’être reconnu·es mineur·es par les autorités (et donc hébergé·es, scolarisé·es, etc.) ont un quotidien souvent difficile, très stressant et insécurisant. Beaucoup d’entre eux souffrent de problématiques psychologiques à cause des conditions maltraitantes de leur (non-)prise en charge en France. Ces séjours ont pour but de leur proposer une parenthèse ressourçante à la campagne, de leur permettre de passer du temps en collectif, de se détendre en jouant, en se baignant, en faisant de l’accrobranche, etc.
On organise 3 séjours de 5 jours dans l’été, à chaque fois pour une vingtaine de jeunes. On l’a déjà fait l’année dernière, c’est pas mal de boulot pour les bénévoles — on est une toute jeune et petite asso — mais c’était très chouette !
Il nous faut 8000€ pour financer les séjours (environ 100€ par jeune par séjour) et nous n’en avons à ce jour récolté que 2270€. Si vous avez les moyens de donner, même si ce n’est que 5 ou 10€ (réduction fiscale possible si vous êtes imposable), ça nous aiderait beaucoup !
Pour faire un don, cliquez ici !
J’ai une grande nouvelle : ça y est, j’ai signé mon contrat de BD !
C’est l’adaptation d’un essai formidable d’une non moins formidable autrice féministe et antiraciste. Je vous en dis plus dans une prochaine lettre ! La bande dessinée sortira à l’automne 2026 chez La Découverte-Delcourt. J’ai donc un an pour terminer ce travail, l’année prochaine s’annonce très studieuse (j’espère que je vais tenir le coup)(ohlalalala) (je suis fatiguée d’avance) (mais ça va être une grande aventure) (mais je flippe).

Vous êtes 165 à vous être abonné·es au cours du mois écoulé, bienvenue ! Et merci à Louise Morel et Lauren Bastide d’avoir relayé ma lettre précédente, c’est grâce à elles que beaucoup d’entre vous ont atterri ici ! 💚
Petite info technique au passage : Si vous vous êtes abonné·e et que vous avez l’application Substack, il est très probable que cette boîte n’arrive PAS dans votre boîte aux lettres, mais uniquement dans l’appli. Vous pouvez désactiver ça dans les paramètres si vous voulez être sûre de ne manquer aucun numéro (pour rappel, une lettre par mois environ).
Enfin, si vous avez envie de soutenir mon travail, vous pouvez souscrire un abonnement payant. Ce petit revenu complémentaire me permet de consacrer un peu plus de temps à la rédaction de ces lettres4. L’abonnement payant vous donne accès au Chat, à un pdf de ma bande dessinée sur l’écoanxiété, et à partir de la rentrée, aux coulisses de ma nouvelle bande dessinée ✨
Sur ce, je vous souhaite un bel été !
Louise
J’en parlais notamment ici :
Je vous recommande encore une fois la lettre de Louise Morel ou c’est pas la peine ? ;-)
Voir l’histoire du collectif ici :
Chacune d’entre elles me prend actuellement un à deux jours de travail et il y a certains sujets que j’ai envie d’aborder depuis un moment que je n’arrive pas encore à traiter parce que ça nécessite du temps de recherche que j’ai du mal à dégager.
J'ai beaucoup aimé la réflexion ! Merci ! De mon côté je suis en questionnement sur la première étape : la construction du groupe ... ou en rejoindre un... j'ai l'impression que dans un environnement urbain comme le mien c'est pas simple
Merci pour toutes ces réflexions si éclairantes !